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samedi 31 mars 2012

Animations campanaires pour la fête du chocolat


L'église Saint-Jean-Baptiste,
avec ses quinze cloches./DDM.

Lézat-sur-Lèze. Animations campanaires pour la fête du chocolat


Autour de la fête du chocolat, des animations campanaires et sonnailles à Lézat et dans la vallée viendront, après le régal des papilles, chanter dans les oreilles. Aujourd'hui, à 20 heures, ouverture au carillon manuel de l'église Saint-Jean-Baptiste par Christine Laugié-Vanhoutte, maître carillonneur à la cathédrale de Pamiers ; à 20 h 30, concert de chants polyphoniques basques à l'église. Demain, à 16 h 30, sonnerie des quatre cloches de Saint-Ybars. Curiosité : bourdon de 1 tonne en volée tournante (rotation complète). Dimanche, à 9 h 30, audition du carillon de Lézat et annonce de la messe. A 10 heures, messe des Rameaux en l'église Saint-Jean-Baptiste, avec orgue et chorale ; vente d'œufs en chocolat à la sortie de la célébration. A 12 heures, audition du carillon manuel par Benjamin Lautier, carillonneur à Lézat (airs traditionnels basques). Une restauration à base de spécialités basques (plat principal et dessert) sera ouverte aux gourmets (réservations auprès du syndicat d'initiative). A 14 heures, orgue, txistu et danses basques à l'église avec Maël Proudom et le groupe Eguzki Loreak dantzan. A 16 h 30, sonnerie des cloches d'Artigat. Animations, visite de l'orgue et du carillon de l'église de Lézat.


jeudi 29 mars 2012

Inflation sur les oeufs 55% sur un an


Pourquoi le prix des oeufs s'envole ?


Des oeufs à quel prix ?

Les prix des oeufs "ont atteint des niveaux records" au cours des dernières semaines, "en particulier ceux destinés à l'industrie alimentaire, dans une grande partie de l'UE", a reconnu la Commission européenne en fin de semaine dernière.
Les oeufs de table, destinés à la consommation directe, ont vu leurs prix grimper de près de 10% en une semaine début mars, et de 55% sur un an. Les oeufs utilisés dans l'industrie, pour la confection de gâteaux ou de pâtes alimentaires "qui sont normalement de 30 à 50% moins chers que les oeufs de table, sont aujourd'hui 10 à 20% plus chers", a précisé la Commission.
En cause, l'entrée en vigueur de nouvelles normes européennes à compter du 1er janvier 2012. Ces normes interdisent les cages entièrement grillagées pour les poules pondeuses et imposent aux éleveurs de prévoir des espaces clos plus grands : 750 centimètres carrés par volatile, contre 550 jusqu'à présent. Cette mesure vise à "améliorer la santé et le bien-être des poules pondeuses".
Aujourd'hui, seulement 10% des élevages industriels français sont conformes à la nouvelle réglementation. Les investissements nécessaires à la mise aux normes des espaces sont estimés à près d'un milliard d'euros, soit 25 euros par poule. Les éleveurs répercutent une partie de leurs frais sur les prix.
Autre raison de la flambée des prix : la moindre quantité d'oeufs sur le marché le temps de la mise aux normes. La production européenne d'oeufs devrait être inférieure de 20% aux besoins d'ici au mois de juin.

MARIE CONQUY

mercredi 28 mars 2012

Le vin de Cahors French Malbec


Le vin de Cahors French Malbec
Vin de Cahors Château d'Arquiès
Apprécié dès la plus haute antiquité, le vin de Cahors a acquis au fil du temps ses lettres de noblesse : 
vin de messe des Popes en Russie (Pope est un terme utilisé par les Occidentaux pour désigner les prêtres chrétiens orthodoxes), notre "liqueur de feu" comme la nommait Clément Marot (né à Cahors pendant l'hiver 1496-1497 et mort en 1544 à Turin est un poète françaisa tenu une place privilégiée dans l'histoire de France.
En 1971, le vin de Cahors cultivé sur les terrasses abritées de la vallée du Lot et sur les plateaux du causse devient Appellation d'Origine Contrôlée. Cette qualité n'est pas le fruit du hasard. La sélection des cépages est rigoureuse et les contrôles opérés par les organisations professionnelles du vin de Cahors sont sévères.
Rubis sombre, le Cahors exalte des parfums de fruits rouges, avec parfois de la réglisse.
Il est gras, tonique,charpenté, ample en bouche et au vieillissement il développe des arômes fins et complexes.
Cépage
L'aire de production est volontairement limitée et s'étend sur 5 500 hectares.  Pas de grand vin sans un bon cépage, le Vin de Cahors est ainsi composé : de Malbec aussi appelé Auxerrois ou Cot noir qui apporte ce goût tannique tant apprécié, lui donne sa couleur rouge sombre et toutes ses qualités de vieillissement. Le complément peut se faire soit en Merlot, qui confère au vin sa rondeur, soit en Tannât qui augmente les qualités propres du Malbec.


Si le Cahors est jeune, il peut se boire légèrement frais à une température de 14°C, accompagnant le foie gras, les charcuteries,les viandes en sauce, le fromage de Roquefort. 


S'il est grand et vieux il faut le décanter et le servir à une température de 16°C, alors il accompagnera 
merveilleusement la truffe,les champignons,les viandes rôties, les gibiers, les fromages ainsi que les fruits rouges.


mardi 27 mars 2012

Il fabrique son savon dans sa grange


Jacque. Il fabrique son savon dans sa grange

Artisanat


Joël Botte propose toute sorte de savons : ortie, fenouil ou
 cendre de bois./Photo L. Dard.
Sans formation de chimiste, Joël Botte fabrique des savons artisanaux. Une envie qui est rapidement devenue une passion. Ce chauffeur de taxi passe tout son temps libre dans son laboratoire à élaborer de nouveaux parfums.
Une odeur d'huile essentielle embaume l'ancienne écurie, à l'entrée du village de Jacque. Ces effluves émanent du petit laboratoire de Joël Botte. En effet, ce chauffeur de taxi de métier élabore à la main ses propres savons dans sa grange.
Tout est parti d'un documentaire télévisé. Joël découvre alors qu'il existe des formations pour confectionner ses propres savonnettes. En 2007, il s'inscrit chez un savonnier, près de Pau. Enjoué, il se met à élaborer des savons chez lui pour faire des cadeaux. Il s'amuse et n'hésite pas « à y ajouter du piment d'Espelette ». Face au prix onéreux des huiles essentielles, il décide de commercialiser ses savons en 2009. Et crée la savonnerie des Abeilles. Pour se faire, il privilégie le système D.Il dessine lui-même les plans du matériel, « qu'un menuisier reproduit ensuite ». Aujourd'hui, Joël produit entre 500 et 600 kg de savons à l'année.

LES ABEILLES & LE SAVON

Sa particularité ? « Je suis apiculteur depuis une vingtaine d'années », confie-t-il, vêtu de sa blouse blanche. Il a alors une idée : intégrer son miel et la cire d'abeille dans ses compositions. Cet amoureux de la nature possède 250 ruches aujourd'hui. « J'ai eu mes premières abeilles à l'âge de 13 ans. Je pourrais passer des heures à les regarder », reconnaît-il.
Son discours est professionnel. Mais avant tout, c'est celui d'un passionné. Dans son atelier, cet apprenti chimiste concocte, mélange et teste ses futures compositions. Car « créer, c'est ce qui me plaît », confesse Joël Botte, un sourire espiègle aux lèvres. Aussi, il fait fondre différentes graisses, comme le beurre de karité et l'huile d'olive. « Mais jamais d'huile de palme. À ma petite échelle, je lutte contre la déforestation à outrance », indique le savonnier. Puis, il mélange ces corps gras à de la soude caustique. Aussi, il suit le procédé de la saponification à froid. Avant de commercialiser ses produits, il fait toujours vérifier sa production 100 % locale par trois centres antipoison.

DES CRÉATIONS PARFUMÉES

À ses débuts, il utilisait exclusivement son miel pour parfum. « Mais tous les savons étaient marron », explique-t-il. Il décide alors de se servir de colorants naturels comme l'ultra-marine ou la cendre de bois. Et redouble d'ingéniosité. « Je remplace l'eau par du jus de carotte pour obtenir du jaune. » Plus que cela, il cherche toujours des produits locaux pour enrichir les senteurs ou l'onctuosité de ses parfums, comme le lait de chèvre de chez Angélique. À la savonnerie des Abeilles, « tout est bio sauf mon miel », annonce-t-il d'un ton franc.
Le succès est au rendez-vous. Il a déjà créé un savon marbré blanc et bleu pour Aquensis, à l'anis étoilé et au fenouil. Et il n'est prêt de s'arrêter là. Ce savonnier planche actuellement sur un baume gommant. « J'ai commandé de l'extrait de betterave à sucre pour que le produit se rince vite », ajoute-t-il, toujours soucieux de bien faire. En grand passionné, Joël Botte rêve de vivre un jour de ses deux passions.

4,50 € l'unité

Joël Botte propose une panoplie de parfum à 4,50 € les 100 g. Pour les trouver, il faut se rendre sur les foires, les marchés ou sur son site internet savonneriedesabeilles.com
Il propose également des démonstrations les samedis, sur rendez-vous.



lundi 26 mars 2012

Parmentier de confit de canard à la châtaigne


Recette du Sud-Ouest

Parmentier de confit de canard à la châtaigne

Ingrédients :
100 g de châtaignes
100 g de champignons de Paris frais
1 kg de pomme de terre
1 oignon
1 gousse d'ail
4 cuisses de confits de canard
1 litre de lait
20 cl de crème fraîche liquide
Muscade, sel et poivre
100 g de gruyère

Faire cuire les châtaignes dans l'eau avec du gros sel et une feuille de laurier sauce, attendre qu'elles soient bien tendres. Une fois les châtaignes cuites, peler les 2 peaux. Faire revenir 100 g de champignons de Paris. Mixer les châtaignes, les champignons avec les 20 cl de crème fraîche et 25 cl de lait.




Éplucher et couper les pommes de terres. Les Faire cuire dans un grand volume d'eau salée (elles sont cuites lorsque la pointe d'un couteau s'y enfonce facilement).
Les sortir puis les écraser au presse purée ou à la fourchette (pas avec un mixeur pour ne pas rendre la purée élastique). Y ajouter le mélange avec les châtaignes et délayer avec un fouet en y ajoutant le lait chaud jusqu'à obtenir la consistance souhaitée (pas trop solide car la purée va passer au four). Assaisonner de muscade, sel et poivre.
Dépiauter les cuisses de confits et hacher finement la viande au couteau (pas au hachoir pour conserver une certaine texture). Il faut bien dégraisser pour éviter que le plat de soit trop gras. Couper finement l'oignon et le faire revenir dans une poêle avec le confit de canard et y rajouter le grain d'ail écrasé. Faire revenir les tout 5 minutes.
Mettre sur le fond d'un plat à gratin le confit et recouvrir avec la purée pomme de terre châtaigne. Raper le gruyère par dessus, donner un tour de moulin à poivre et enfourner 20 à 30 minutes jusqu'à ce que le plat soit bien gratiné.

Servir avec un Cahors Château d'Arquiès
Entre la Réussite et l’échec, il n’y a qu’un pas, : celui que l’on choisit d’entreprendre !
Argent Facile

Grand Fumélois en action au service de tous


Tournon-d'Agenais. Grand Fumélois en action au service de tous


Grand Fumélois en action au service de tous
Grand Fumélois en action est une association, créée en 2011, axée sur le développement économique et social sur les cantons de Tournon-d'Agenais et Fumel. Ouverte à tous, du particulier au chef d'entreprise en passant par les élus ou les gestionnaires privés, elle se compose d'une douzaine de membres de professions diverses. Cette initiative privée se veut innovante et son président Philippe Rezel, de Bourlens, souhaite pouvoir l'étendre à un maximum de domaines avec comme arguments : « Proximité, professionnalisme, rigueur et efficacité ». Grand Fumélois en action veut ainsi élargir son intervention à tous les secteurs (commerce, services, industrie, artisanat, agriculture, tourisme, médico-social, enseignement, fonction publique…) en matière de conseils afin de défendre l'action économique menée par toute initiative individuelle ou collective. En 2011, de jeunes chefs d'entreprises ont pu bénéficier du soutien de cette structure et 2 012 verra le lancement de GFAsso, GFAnim et GFAgri. Des actions en direction des associations, du tourisme et des produits du terroir. Autre sujet d'actualité, la relance du Téléthon sur ce territoire. « Faciliter, promouvoir, défendre, écouter, entendre et comprendre », GFA se veut un « facilitateur » ouvert à tous. Contact : grandfuméloisenaction@orange.fr. Bourg est 47370 Bourlens.
Le bureau
Président : Philippe Rezel ; vice-présidents : Jean-Marie Charbonnier et Roland Vincent ; secrétaire :. Jean-Pierre Chapart.


dimanche 25 mars 2012

Les champions de la croissance des ventes de vin: Chine, Russie et Canada


Les champions de la croissance des ventes de vin: Chine, Russie et Canada



Château d'Arquiès,
un vin de Cahors de producteur

indépendant et de tradition
Le Canada, la Chine et la Russie sont les pays qui accroitront le plus leur consommation de vin par habitant au cours des trois prochaines années.
C'est ce que prévoit une étude de Vinexpo.
D'ici 2015, la consommation de vin en Chine devrait augmenter de 46 %, en Russie se sera 19 % et au Canada 10 % par habitant.
L'organisme prévoit aussi qu'il y aura une hausse plus faible en Australie (6 %), États-Unis et Norvège (5 %), Portugal (3 %) et Belgique et Allemagne (2 %.)
Par contre, l'on prévoit des baisses de 10 % en Argentine; de 6 % au Royaume-Uni et en Espagne; de 4 % en France et de 2 % en Italie et en Suisse. La consommation au Japon, au Danemark et au Brésil devrait rester au même niveau qu'aujourd'hui.
Les pays qui consommeront le plus de vin par habitant en 2015 seront la France et l'Italie avec 50 litres par habitant; la Suisse et le Portugal avec 47 litres; le Danemark et l'Allemagne avec 38 litres; l'Argentine, le Benelux et l'Australie avec 32-34 litres; les Pays-Bas 28; le Royaume-Uni 24, l'Espagne 22; la Norvège 21 et le Canada 16 litres devant les États-Unis à 13 litres.


DEVENEZ CRÉATEUR DE VIN



Opérations les fermes ouvertes


Les fermes ouvertes le samedi 31 mars

Agriculture


On pourra découvrir des élevages de bovins.
/Photo DDM archives S. L.
Voici la liste des fermes ouvertes le samedi 31 mars, dans le cadre de l'opération « fermes ouvertes » : Françoise et Etienne Barada, à Aignan, tél. 05.62.09.21.31 (bovins, lait, cultures fourragères) ; Annie et Patrick Milhas, à Durban, tél. 05.62.61.03.47 (oies reproductrices, poulets label, grandes cultures) ; Isabelle et Daniel Dubos, à Larée, tél. 05.62.69.55.08 (viticulture, vente à la ferme) ; Anne et Hervé Oule, à Touget, tél. 05.62.06.81.86 (volailles, pop-corn, cultures, gîte) ; Mélissa Mayeur, à Condom, tél. 06.26.30.57.54 (cultures fourragères, chevaux, poneys) ; Muriel de Wit, à Lannepax, tél. 05.62.06.41.42 (viticulture, vente à la ferme) ; Pascale et Olivier Mares, à Taybosc, tél. 05.62.65.14.16 (grandes cultures, ail, canes pondeuses, gavage) ; Nathalie, Pierre et Eric Sabathier, à L'Isle-Jourdain, tél. 05.62.07.18.25 (céréales, ail, canards, poulets et pintades démarrées, blondes d'Aquitaine) ; Maryse Lopez, à Biran, tél. 05.62.64.66.46 (gavage canards, grandes cultures) ; Christine Barrieu, à Marsolan, tél. 06.24.78.70.46 (blondes d'Aquitaine) ; Isabelle et Thierry Stigliani, à Pellefigue, tél. 05.62.65.37.16 (poulets, vente directe, grandes cultures) ; Guillaume Marconnet, à Sarrant, tél. 05.62.65.03.64 (grandes cultures, gîte rural) ; Odile, Alain et Jean-François Laffont, à Sainte-Mère, tél. 05.62.68.86.30 (palmipèdes gras, melons, grandes cultures) ; Claire et Marie-Claude Fourcade, à Saint-Ost, tél. 05.62.67.02.93 (bovins, conserverie, vente à la ferme, gavage et transformation, gîte rural) ; Solène Fleuroux, à Couloumé, tél. 05.62.08.59.52 (chevaux, poneys, canards prêts à gaver, grandes cultures) ; Marie-Claude, Didier, Romain et Thibault Della Vedove, à Bassoues, tél. 06.12.86.01.97 (viticulture, vente à la ferme, céréales) ; Cécile Lagarde, à Avezan, tél. 05.62.66.45.12 (brebis, céréales, semences).

vendredi 23 mars 2012

Baptême de l'AOC Saint-Sardos


Saint-Sardos. Le 1er avril, les vignerons baptiseront leur AOC


Photo : créateur Laurent BAYOT
Ce n'est pas par hasard que les producteurs de Saint-Sardos ont choisi le dimanche 1er avril pour baptiser l'Appellation d'origine protégée nouvellement obtenue (AOC pour le monde viticole) ; c'est la date légale à partir de laquelle, pour toutes les AOC rouges, le millésime 2011 pourra être commercialisé.
Cette accession au gotha œnologique fut bien sûr au centre des bilans et débats qui animèrent l'assemblée générale du syndicat des producteurs. C'est que pour décrocher ce titre, il a fallu de nombreuses années d'efforts, de persévérance. Il n'a pas été simple d'atteindre les objectifs fixés par un cahier des charges très exigeant pour le viticulteur et pour l'œnologue. Tant la représentante de l'Inao, que Marc Tisseire, directeur départemental des territoires, que Joël Carcenac, président de la fédération départementale de viticulture, qu'Alain Mirc pour les douanes, tous félicitèrent chaleureusement les acteurs de cette accession, les vignerons bien sûr mais aussi les techniciens, les responsables des différentes structures et leurs personnels.

La fête sera belle

Le 1er avril de 10 heures à 18 heures, elle se déclinera en deux lieux : à Bouillac, au domaine de la Tucayne et à la cave des Vignerons de Saint-Sardos. Dégustations de vins et de produits du terroir, conseils et ventes seront bien sûr au programme des deux chais mais de nombreuses animations ponctueront aussi cette journée.
À la Tucayne, vous pourrez découvrir le jeu coffret dégustation Trilogie mais aussi créer votre propre cuvée avec les cépages de l'AOC, née de l'association très originale de la Syrah (au moins 40 %) et du Tanat renforcés de Cabernet et de Merlot.
À Saint-Sardos, sera aussi lancée « Symbiose », la première cuvée bio de la cave.
Après l'inauguration officielle, en présence d'Anne Alassane, marraine de la manifestation, la gastronomie prendra tous ses droits avec un repas au menu alléchant : pour 15 € et sur réservation avant le 26 mars au 05 63 02 52 44, vous pourrez déguster le cochon de lait à la broche précédé d'une entrée, accompagné de légumes, d'un dessert, vin et café compris !
L'après-midi sera consacré à une chasse aux poissons dans les vignes et à une exposition de dessins d'enfants.

DEVENEZ CRÉATEUR DE VIN ! 

Lycée professionnel agri-viticole de Riscle


Le lycée viticole ouvre ses portes


Le lycée professionnel agri-viticole de Riscle, établissement public mixte, forme aux métiers de la vigne, du vin, de la nature et de l'environnement. À la rentrée 2011, l'établissement accueillait 210 apprenants dont 150 internes.
L'exploitation viticole de 17 ha en vin de pays de côtes-de-gascogne - le domaine de Peyris - sert de support pédagogique, une partie de la production étant vinifiée par les élèves lors des travaux pratiques. Elle dispose d'un chai pédagogique unique dans la région. Les formations - de la 4e de l'enseignement agricole au brevet de technicien supérieur (BTS) - permettent aux élèves attirés par les métiers de la viticulture ou de la nature, de recevoir un enseignement valorisant avec l'assurance d'un emploi.
Portes ouvertes
L'établissement propose la découverte des formations par le biais de forums d'orientation, de mini-stages sur une journée et également par une journée portes ouvertes qui aura lieu le samedi 24 mars de 9 heures à 18 heures, pour découvrir le lycée et son chai et rencontrer les enseignants et les élèves des différentes filières : les 4e et 3e de l'enseignement agricole. La filière viticole propose un nouveau bac professionnel Vigne et vin en trois ans et trois formations par apprentissage : le CAP A Vigne et vin, le BTS A viticulture œnologie ainsi que le Certificat de spécialisation commercialisation des vins ouvert en septembre 2011. La filière Environnement avec la 2nde professionnelle nature-jardins-paysages-forêt et le nouveau bac professionnel Gestion des milieux naturels et de la faune, ouvert en 2010.
La journée du samedi 24 mars sera animée autour de nombreuses activités : visite du lycée avec la présentation des formations et des travaux d'élèves ; visite du chai avec la dégustation des vins du domaine de Peyris ; exposition « Fantascopie » ; marché gourmand avec les produits des exploitations des lycées agricoles et la participation de l'Association socioculturelle des élèves (possibilité de restauration).
Cette journée est ouverte à tous, futurs élèves, parents et visiteurs afin de découvrir l'établissement et son savoir-faire viticole.
DEVENEZ CRÉATEUR DE VIN !


mercredi 21 mars 2012

Électricité et gaz la précarité grandi


Électricité et gaz : la précarité grandit

énergie


Les cas d'impayés ont explosé de 80 %
./ PhotoPQR Le Républicain
Les Français sont de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir régler leur facture d'électricité et de gaz. C'est le constat fait, hier, par le Médiateur de l'énergie qui a rendu son rapport 2011 hier. L'autorité indépendante a vu son nombre de saisines par les particuliers augmenter de 14 %. Certes, cette augmentation est moins forte que les années précédentes. Mais les cas d'impayés ont explosé de 80 % et représentent désormais 15 % de l'ensemble des dossiers traités. En cause, la crise et du boom des prix de l'énergie. Les tarifs réglementés du gaz ont en effet bondi de 25 % en deux ans, ceux de l'électricité de 8 %.

LES SOLUTIONS

Selon l'Insee, 3,8 millions de ménages sont en situation de précarité énergétique : c'est-à-dire qu'elles consacrent plus de 10 % de leurs revenus à l'énergie. Ce qui les pousse parfois à se priver de chauffage ou à calfeutrer leurs habitations, au mépris de leur santé et de leur sécurité.
« La crise économique et les hausses du prix du gaz (+25% en deux ans) et de l'électricité (+8%) ont détérioré la situation financière fragile des foyers monoparentaux, retraités aux faibles pensions, titulaires des minima sociaux, salariés licenciés et autres personnes surendettées », a expliqué le délégué général du Médiateur, Bruno Lechevin.
Le Médiateur défend trois grandes mesures pour mieux lutter contre ce phénomène, jugeant les dispositifs existants (comme les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, dont l'attribution vient d'être rendue automatique pour les 2 millions de ménages éligibles) insuffisants. Il prône ainsi l'instauration d'un « chèque énergie », qui viendrait se substituer aux tarifs sociaux, et serait distribué sur des critères élargis par les Caisses d'allocations familiales.
Cela permettrait d'aider tous les ménages dans le besoin quel que soit leur moyen de chauffage, y compris le bois ou le fioul, alors que la prime à la cuve a été supprimée en 2009.
Il propose également l'instauration d'une trêve hivernale des coupures (du 1er novembre au 15 mars) pour tous les consommateurs, sur le modèle de la trêve des expulsions locatives.

Tarif social obligatoire

Les foyers en « grande difficulté énergétique sociale », tels que les allocataires de la Couverture maladie universelle complémentaire bénéficient automatiquement du Tarif de première nécessité (TPN) pour l'électricité et/ou du Tarif spécial de solidarité (TSS) pour le gaz, sauf refus exprès de leur part. Jusqu'alors, les bénéficiaires de cet avantage social n'y avaient droit que s'ils renvoyaient le formulaire type à leur fournisseur d'énergie.



Le GEIQ reçu à Fumel Communauté

Fumel. Le GEIQ reçu à Fumel Communauté

Emploi


Au mur, quelques toiles du peintre Jean GOUJON
Cliquez ici pour accéder à notre article sur Jean GOUJON
Le club d'entreprises et le service économie de Fumel Communauté ont récemment reçu le GEIQ (Groupement d'employeurs pour l'insertion et la qualification). Ce groupement d'employeurs, créé à Fumel il y a 5 ans par le CBE (Comité de bassin d'emploi) en appui du groupement d'employeurs de Marmande, est devenu en peu de temps un réseau de plus de 100 entreprises locales.
Près de 140 personnes ont donc été embauchées en contrat en alternance, soit un parcours dont le temps de travail est partagé entre entreprise et centre de formation. 80 % des personnes ayant travaillé au GEIQ sont embauchées aujourd'hui en CDI dans des entreprises. Seule structure sous cette forme dans le 47, cette association composée uniquement d'entreprises de différents secteurs d'activité a pour objectif de mutualiser les moyens en ressources humaines et de promouvoir la formation et l'alternance comme solution pour trouver un emploi pérenne. Le GEIQ prend en charge le recrutement en passant par l'ingénierie de formation, les négociations avec les centres de formation, le suivi de la personne en contrat jusqu'à son embauche par l'entreprise.
Le GEIQ répond aussi aux clauses d'insertion des marchés publics qui concerne plus particulièrement le secteur du bâtiment. 95 % des personnes ayant été en parcours en alternance au GEIQ ont été admises à leur examen, du CAP à la licence, en passant par les bacs professionnels, les brevets professionnels, etc. Le GEIQ est une véritable école de la réussite tant professionnelle que scolaire : pour l'entreprise, l'intérêt est de former des salariés selon un programme adapté à ses besoins au prix le plus juste ; pour les candidats, il s'agit d'accéder au programme de formation qui le rendra employable par l'entreprise, ce qui devrait faciliter par la suite son embauche en CDI.
Quelques chiffres : il existe une centaine de GEIQ en France, seulement 11 sont multisectoriels (dont celui de Lot-et-Garonne) ; 4 000 entreprises sont adhérentes à des GEIQ au niveau national ; le GEIQ Pass'Emploi 47 est labellisé depuis 2007.
Renseignements au 05 53 75 02 89.



lundi 19 mars 2012

Vins des côtes de Gascogne


Ils veulent séduire le Guide Hachette

Vins des côtes de Gascogne


Les vignes qui produiront les côtes de Gascogne qui
briguent la sélection au Guide Hachette./ Photo DDM, archives S. L.
 
Ce matin, en 126 échantillons, une soixantaine de viticulteurs tente de forcer les sélections pour être parmi les 20 à 25 heureux élus qui figureront dans le Guide Hachette des vins de France 2 013. Explications.
Ce matin, au laboratoire d'Eauze, cent vingt-six échantillons de vins « Côtes de Gascogne seront livrés à un jury, de sommeliers, cavistes, restaurateurs et les élèves du lycée hôtelier d'Occitanie de Toulouse. Parmi la soixantaine de viticulteurs qui ont soumis ces produits… tous espèrent figurer dans la prochaine édition du Guide Hachette 2013, des vins de France. Il sortira en septembre 2012.
Précisons que le Guide Hachette est aux vins ce que le Michelin est aux meilleures tables. Une véritable institution dans le monde des viticulteurs et des oenophiles. « Être sélectionné, c'est un peu une reconnaissance professionnelle… », explique Alain Desprats, le directeur du syndicat. Les vins blancs de Gascogne figurent depuis une vingtaine d'années dans ce guide avec souvent les mêmes producteurs. On retrouve régulièrement toutes les familles qui occupent les premières places dans les divers concours.
« Commercialement ce n'est pas négligeable, mais les viticulteurs souhaitent surtout conforter leur réputation et leur savoir faire en franchissant le cap de la sélection. »
Un choix qui est suivi par les vignerons embouteilleurs. Ils doivent être en mesure de présenter une belle bouteille issue de leur terroir.
Le concours échappe totalement au syndicat. « Je me contente d'annoncer, de diffuser et de récolter les échantillons. Dès ce matin le correspondant régional du Guide va prendre la suite et gérera tout le déroulement. Il repartira ce soir avec les fiches de dégustation, notées de 1 à 5 et fera tranquillement sa sélection. »
Les viticulteurs découvriront le résultat dans le prochain Guide. Si les vins de Côtes de Gascogne sont en présents, en majorité avec les blancs secs, sont également accueillis les rouges, les rosés et quelques moelleux. Un panorama complet de l'activité viticole.
Cette parution dans le guide n'impose aucune contrainte aux viticulteurs. Il n'est pas obligé à un minimum de stock, mais par contre il s'engage à une mise en vente, en septembre, au moment de la parution du Guide Hachette. « Cette année nous allons avoir la chance de faire découvrir un millésime exceptionnel. Nous avons des vins très complets et aromatiques qui doivent séduire les consommateurs les plus exigeants. Je pense que la sélection sera difficile. »
Pour les viticulteurs qui travaillent en vente directe, le Guide permet de nouer des contacts étroits avec les acheteurs et de commercialiser d'autres produits. Tout est bon dans cette sélection… c'est un peu le gotha des viticulteurs gascon qui se retrouve dans ce document. C'est aussi la fierté d'une propriété. Alors vingt ou vingt-cinq places, il va falloir juger serré entre ces 126 prétendants dont beaucoup ont été déjà médaillés, à Paris ou au concours de Toulouse.

Les côtes de Gascogne

L'appellation Côtes de Gascogne représente 12 000 hectares pour une production de 100 millions de cols. A 85 % il s'agit de blanc sec, le reste se divisant pour moitié entre des rouges et des rosés.
Ce millésime est d'excellente qualité comme en témoignent les 48 médailles, dont 20 en or gagnées au Concours général agricole de Paris. Un record historique ! Au Concours des Vins du Sud-Ouest à Toulouse ce sont 34 médailles pour le côtes de Gascogne.

J.-M. D. 

dimanche 18 mars 2012

La truffe est un produit économiquement mort


Cahors. « La truffe est un produit économiquement mort »


Pierre-Jean Pébeyre à Cahors, aux côtés
d'un producteur espagnol.
 
Le parler vrai de Pierre-Jean Pébeyre, risque de provoquer des remous du côté de Lalbenque dans le triangle d'or de la truffe. Le négociant cadurcien dit ses quatre vérités sur une production qui s'étiole alors que son aura médiatique n'a jamais été aussi grande.
Comment voyez-vous l'évolution de la trufficulture ?
Moins il y a de truffe plus on en parle. La rareté du produit en a fait une espèce de vecteur d'image. Ce qui compte aujourd'hui, ce n'est pas la production de champignon, c'est de créer une image. Je considère ce produit comme économiquement mort mais médiatiquement en pleine vie !
Les mots sont forts ?
On ne peut pas surfer indéfiniment sur un produit qui n'existe plus ou presque plus. La truffe a tellement décliné en volumes.
Avez-vous quelques chiffres pour illustrer ce déclin ?
Quand mon arrière-grand-père a lancé cette affaire en 1897, la France produisait bon an mal an 800 tonnes de truffes. Quand mon grand-père a repris, dans les années 1920, la production variait entre 400 et 500 tonnes. Lorsque mon père lui a succédé, 100 à 150 tonnes de truffes étaient produites en France. Et lorsque j'ai débuté, dans les années 1980, on en était à une quarantaine de tonnes. Aujourd'hui, la production nationale tiendrait dans un seul camion de 12 tonnes. À court terme c'est un produit qui peut disparaître commercialement.
Existe-t-il des solutions ?
J'en vois peu. Nous sommes toujours sur un mode d'exploitation extensif, la surface de production représente plusieurs milliers d'hectares parcourus par quelques centaines de personnes. On ne pourra pas passer du mode cueillette à une exploitation intensive car on ne maîtrise toujours pas la culture de la truffe, ni le mécanisme de sa naissance. Et le fait de conserver ce mystère autour du champignon a bloqué toute approche rationnelle. C'est un produit discret, pas secret et tout ce qu'il y a autour, ces bans de la truffe etc, c'est du mauvais folklore.
Que pensez-vous des prix ?
Cette année le prix a varié entre 350 € et 850€. Pour moi, c'est une petite économie locale qui est en train de s'étioler. Aussi pour mon négoce, n'ayant plus la maîtrise du produit j'ai décidé de me diversifier, foie gras truffé, huile, beurre, arôme. Beaucoup se lancent dans la trufficulture à la retraite, pour s'amuser. Moi, mon avenir dépend exclusivement de la truffe, je ne peux pas m'amuser de ça.

« Terres neuves, hommes neufs »

Aujourd'hui, il faut regarder vers l'Espagne et en direction de terres lointaines. Il y a de la truffe en quantité en Espagne du côté de Teruel dans la province d'Aragon. Là-bas, dit Pierre-Jean Pébeyre, quand il faut arroser, on arrose. L'Australie s'est mise, aussi à la truffe, ce sont des terres neuves et des hommes neufs. Par comparaison, on a l'impression en France et en Italie d'avoir de vieilles régions productrices .

JEAN-MICHEL FABRE

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